L’éclaircie
par
Il me semble apercevoir
Crevant l’atmosphère
Un rayon une lueur
Une éclaircie qui affleure
Au milieu des souffleurs de feuilles
Et de leurs moteurs tonitruants
Que reste-t-il du balai des cantonniers d’antan ?
Le ciel se déchire
Le noir et le gris curieusement se mélangent
Blanc cotonneux de milliers de nuages
Bleu très pâle qui se révèle à mon regard
Au sol
Des feuilles encor vertes
Des feuilles déjà brunes
Recouvrent le chemin
Je foule en douceur ce tapis végétal
Oublié des souffleurs
La couche est épaisse
Elle craque sous mes pieds
L’enfant n’a pas oublié
Les sons de la nature qui apaisait son cœur
Quand il filait se cacher
Sous le chêne de la cour de l’école
Loin des écoliers moqueurs
De le voir si souvent solitaire
Dans un coin reculé du préau