Pâle imitation
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Ô nuit crépusculaire plongée dans des ténèbres
D’où pourraient jaillir une diaphane lumière
Éclairant de façon crue ce sublime univers
En quelle saison devrais-je accorder ma lyre ?
N’y a-t-il que le printemps qui puisse accueillir mes délires ?
Les feuilles agonisantes de la fin de l’automne
Ne pourraient-elles point être les dépositaires de mes mots atones ?
Mais suffit-il vraiment
Pour se déclarer poète
D’aligner deux ou trois mots savants
Sans aucune queue et encor moins de tête ?