Chapitre troisième - "Les débauches du savoir"

Texte intégral
mardi 12 décembre 2023
par  Paul Jeanzé
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Le facteur dominant de l’évolution du Judaïsme ashkenaze fut la démocratisation de l’enseignement talmudique à un point inconnu jusqu’alors.

Pendant les cinq siècles qui suivirent la clôture du Talmud [1], les académies babyloniennes conservèrent la direction de la vie juive. Les Juifs de tous les pays du monde consultaient, sur tous les points délicats ou litigieux, les Gaonim, les exilarques, les chefs des académies de Sura et de Pumbedita, sièges des études talmudiques en Babylonie. Dès que l’on butait sur quelque passage talmudique obscur ou ambigu, sur quelque difficulté dans l’interprétation de la Loi, sur quelque problème qui concernait la foi, on envoyait des questions en Babylonie. Les décisions, conclusions ou interprétations, les responsa de ces maîtres éminents faisaient jurisprudence.

Ce n’est que vers le XIIe siècle que l’Occident commença à s’émanciper. À cette époque en effet se produisirent deux événements littéraires qui bouleversèrent les conditions intellectuelles de l’enseignement juif : Rachi composa son vaste commentaire du Talmud, et Maïmonide publia sa codification de la législation talmudique. Ces deux œuvres donnèrent aux Juifs une décisive indépendance à l’égard des Gaonim dont les fonctions d’ailleurs entraient en décadence pour d’autres raisons. Il n’était plus nécessaire de porter chaque problème devant les autorités de Babylonie. Maïmonide venait de créer le premier code encyclopédique, à la fois clair et concis, couvrant tout le champ de la loi ; c’est une construction magistrale, insurpassable par la profondeur des décisions et des déductions, géniale de brièveté et de clarté, qui laisse de côté tout ce qui est argumentation et discussions dialectiques.

Mais c’est Rachi qui fut le principal artisan de l’émancipation intellectuelle du peuple. Sans commentaires, les textes juifs, et le Talmud en particulier, ne sont accessibles qu’à une élite de savants. Les commentaires anciens n’interprétaient que des passages isolés et se limitaient en général à un seul livre du Talmud. Le commentaire de Rachi explique avec une rare simplicité chaque mot, pourrait-on dire, de l’énorme texte ; il démêle les tours et les détours de la complexe dialectique talmudique ; c’est un fidèle compagnon qui se met au service de l’étudiant quelle que soit la partie du texte dans laquelle il se lance. Humblement, discrètement, il prend l’étudiant par la main et, avec le minimum de mots, lui transmet le maximum de connaissance. Une courte phrase, parfois même un seul mot, illumine ce qui semblait ténèbres impénétrables. Pas de longues dissertations abstraites sur des questions de principes, de méthode ou sur la jurisprudence ; mais ce qu’on souhaiterait trouver est là : la signification d’un terme est explicitée, les conséquences d’une affirmation sont dégagées, la ligne directrice d’une argumentation épineuse est mise en évidence.

Rachi a démocratisé l’enseignement juif ; il a porté la Torah, le Talmud et le Midrash jusque dans le peuple. Il a fait du Talmud un livre populaire, le livre pour tous ; irrésistiblement, l’étude gagnait du terrain, au point que, dans la plupart des communautés, un homme sans instruction était une rare exception.

Chaque maison juive d’Europe orientale, la plus humble, la plus pauvre, avait une planche couverte de livres où de majestueux in-folio pleins de morgue voisinaient avec de timides petits volumes. Et ces livres n’étaient pas un refuge contre la frustration, ni un occasionnel instrument d’édification : ils étaient le foyer d’une force vivante, la course toujours renouvelée d’un continuel travail de l’esprit. Presque chaque Juif consacrait une partie de son temps à l’étude ; il travaillait chez lui, à la maison, ou se joignait à l’un des innombrables groupes qui se constituaient pour étudier en commun le Talmud ou toute autre œuvre de la littérature rabbinique. On rencontrait des gens qui ne pouvaient commencer à prier avant de s’être rafraîchi quelque temps dans l’atmosphère sublime de la Thora ; on en rencontrait d’autres qui, après la prière du matin, passaient une heure en compagnie de leurs livres avant de partir au travail. Lorsque la nuit tombait, tout le monde oubliait le tumulte et l’agitation de la vie quotidienne et allait étudier au beth ha-midrash. Et cependant, les Juifs n’ont pas conscience d’être « le Peuple du Livre » ; ils ne sentent pas qu’ils possèdent le « Livre », pas plus qu’on ne sent qu’on possède la vie. Le Livre, la Torah, était leur essence même, tout comme eux, les Juifs, étaient l’essence de la Torah.

Voici une bourgade juive d’Europe orientale : « C’est un endroit où, de tous temps, on a étudié le Torah ; où pratiquement tous les habitants sont des lettrés, où la Synagogue, la Maison d’Études, est pleine d’hommes de toutes conditions sociales, éperdument jetés dans les études. C’est un endroit où, dans la nuit qui tombe, entre le crépuscule et la prière du soir, des artisans, des gents tout simples, se pressent autour des tables pour entendre parler des grands textes de la Torah, pour entendre des commentaires de l’Écriture ou des passages de quelque traité de théologie, d’exégèse ou de morale, tel que le Hovot ha-Levavoth [2]

C’est un endroit où, le Chabbat et les jours de fête, près de l’Arche sainte, du haut de la chaire tombent de flamboyants sermons qui enflamment le cœur d’amour pour la divine Présence, des sermons sertis de textes des Prophètes aux paroles consolantes, ou de paraboles acérées de nos sages, le tout prononcé d’une voix, d’un accent qui réconforte l’âme, fait se fondre le corps et pénètre tout l’être. (Mendelé Mokher Sforim)

Pauvres Juifs ! Leurs enfants ne connaissent que le goût des « pommes de terre lundi, pommes de terre mardi… » ; mais ils sont à leur table comme des princes de l’intelligence. Ils possèdent tous les trésors de la pensée, une fortune de connaissances, d’idées, de paroles accumulées au cours des âges. Dès qu’un problème est soulevé, toute une armée se lance à l’assaut, déversant opinions, arguments et citations. Soulève-t-on une question sur un passage ambigu de Maïmonide ? La lutte s’engage aussitôt pour un essai d’explication ; on croise de subtiles distinctions, d’habiles dialectiques, des citations inattendues. Le ventre est vide, le foyer sans attrait, mais l’esprit est gorgé des richesses de la Torah.

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**

Nombre d’entre eux vivaient dans une misère épouvantable, angoissés de soucis sans fin. On trouvait partout des tavernes regorgeant d’eau-de-vie ; mais les ivrognes étaient rares parmi les Juifs. Quand venait le soir et qu’on voulait « tuer le temps », on ne courait pas au cabaret prendre un verre : on allait s’absorber dans un livre ou bien on rejoignait quelque groupe qui s’abandonnait à la joie d’étudier les livres vénérés - avec un maître, ou sans maître. Le corps épuisé par les tâches quotidiennes se penche sur les volumes ouverts, dodelinant à l’austère musique du Talmud en quête de vérité, ou aux douces mélodies de l’exemplaire piété des sages d’autrefois.

Voici ce qu’écrit un voyageur chrétien qui s’était arrêté à Varsovie pendant la première guerre mondiale : « Un jour, mon attention fut attirée par une file de fiacres stationnant dans une rue ; par un cocher en vue. Dans mon pays, j’aurais su où les trouver. Ici, c’est un jeune Juif qui dut me mener vers eux : dans un immeuble, au second étage, j’entrai dans le shtibl [3] des cochers juifs. Deux pièces : l’une est encombrée d’in-folio, l’autre est la salle de prières. Tous les cochers sont là, plongés dans une fervente discussion religieuse… Plus tard, je découvris que chaque profession, les boulangers, les bouchers, les cordonniers, avaient son propre shtibl dans le quartier juif ; dès qu’ils pouvaient s’échapper un instant de leur travail, à la moindre minute de liberté, ils couraient à l’étude de la Torah. Et quand ils se rencontraient entre amis, l’un demandait à l’autre : « Sog mir a chtikl Thoïre - Parle-moi un peu de la Torah. »

Un vieux livre, rescapé des innombrables bibliothèques juives brûlées en Europe, se trouve maintenant à la Bibliothèque de la Yivo [4] à New York ; il porte le cachet de « l’Association des menuisiers de Berdichev pour l’étude de la Mishna [5] ».

C’était un peuple dont la berceuse la plus populaire chante : « La Torah est le bien le plus haut ». Près du berceau, les mères fredonnaient : « Dors, mon enfant, ferme les yeux ; si Hachem le veut, tu deviendras rabbin ». L’État n’avait pas besoin de pousser les Juifs à envoyer leurs enfants à l’école. Josué avait déjà ordonné à Israël d’étudier la Torah « jour et nuit ».

À la naissance d’un enfant, les écoliers venaient chanter le « Shema Israël » autour du berceau. Quand, pour la première fois, l’enfant allait au heder, à l’école élémentaire juive, on l’enveloppait du châle de prières comme un rouleau de la Torah. Les écoliers étaient le « saint troupeau », et, tendrement, une mère appelait son fils « mon petit tzaddik », mon petit saint. Les parents vendaient leur oreiller pour payer les études de leurs enfants ; si le père n’est qu’un piètre savant, qu’au moins le fils ait le loisir d’étudier. Les femmes trimaient jour et nuit pour que leurs maris puissent se consacrer à l’étude. Si les exigences de la vie ne permettaient pas de consacrer beaucoup de temps à l’étude, on s’efforçait de donner le maximum d’argent pour entretenir des étudiants, ou bien l’on partageait sa maigre nourriture avec d’entre eux de passage dans la ville. Et lorsque le murmure doux et mélancolique de l’étude talmudique, venu des beth ha-midrash, pénétrait toutes les rues avoisinantes, les Juifs exténués, étendus sur leurs grabats, éprouvaient une douce joie à la pensée que les quelques sous qu’ils avaient pu donner les faisaient participer à l’étude. Dans les petites villes, le shamess, le bedeau, à l’aube, allait de maison en maison, frappant aux volets clos et chantant :

Juifs, levez-vous,
Bons Juifs, Juifs saints,
Levez-vous et louez le Créateur !
Hachem est en exil,
Le Shekina [6] est en exil
Le Peuple est en exil.
Levez-vous et servez le Créateur !

Chaque Juif ambitionnait d’avoir pour gendre un savant ; un homme connaissant la Torah n’avait aucun mal à faire un riche mariage et à obtenir un kest [7] de plusieurs années, parfois même pour le restant de ses jours, qu’il pouvait ainsi consacrer à l’étude. Aujourd’hui, cette coutume nous parait étrange, sinon méprisable. Mais peu d’institutions auront autant contribué au développement spirituel de larges couches populaires.

Ces études étaient désintéressées, presque totalement détachées de tout but immédiat et pratique ; elles étaient, en quelque sorte, une expérience esthétique. Elles étaient détachées de tout intérêt terrestre ; on se préoccupait de problèmes qui n’avaient aucun lien visible avec la banalité de la vie courante. Celui qui poursuivait ses études dans le seul but d’un diplôme rabbinique semblait ridicule. À leurs yeux, l’étude n’était pas le moyen d’accéder à une « situation », mais une voie vers l’union avec la Source de toute réalité. À tel point que les Hassidim considéraient comme une véritable profanation l’étude dont le but était l’obtention d’un titre. Ils aspiraient à participer à à la beauté spirituelle, à atteindre, par osmose, à un certain degré de purification. Emporté par la psalmodie tendre et douce des lectures talmudiques, l’esprit planait très haut, dans le pur royaume de la pensée, loin de notre monde de grossièreté et d’inquiétude ; loin des limitations du hic et nunc [8], l’esprit prenait son vol vers les régions où la Shekina se penche sur les fils des hommes qui participent à la Création de Hachem par l’étude de Sa Parole. Il y avait de la sainteté dans leur minutie, et lorsqu’ils se lançaient dans un corps à corps avec la tradition, on aurait pu entendre le cri du Psalmiste : « Mon âme a soif de Hachem, du Hachem vivant ». Ils étaient capables de pressentir le ciel dans un passage du Talmud.

Le Rabbin hassidique Soussia de Hanipol commençait un jour l’étude de l’un des traités du Talmud. Le lendemain, ses disciples, le voyant toujours penché sur la première page, pensèrent qu’il avait trouvé un texte difficile et qu’il avait du mal à le bien pénétrer. Les jours passent, et il est toujours plongé dans la première page ; les disciples s’en étonnent, mais n’osent interroger le maître. Enfin, l’un d’eux s’enhardit jusqu’à lui demander pourquoi il ne passe pas à la page suivante. Et Rabbi Soussia de répondre : « Je me sens si bien ici, pourquoi irais-je ailleurs ? »

*

**

L’étude était le grand amour de leur vie. Tout leur était livré à la connaissance du Talmud ; tout leur effort intellectuel était mû par une passion brûlante. Comment l’esprit et le cœur peuvent ainsi se fondre : c’est là une histoire qu’on n’a jamais racontée, qu’on ne peut sans doute même pas raconter. Même plongés dans d’inextricables discussions casuistiques, ces hommes n’en éprouvaient pas moins l’angoisse de la Shekina exilée. Tout en s’efforçant de résoudre une contradiction mise en évidence par quelque surcommentaire de commentaire du Talmud, ils étaient capables de se prendre à sangloter par sympathie pour Israël et tous ceux qui sont dans la détresse. L’étude était la technique qui leur permettait de traduire le sentiment en pensée, de transposer les rêves en syllogismes, d’exprimer la douleur en âpres difficultés théoriques et la joie en découverte d’une solution pour un passage controversé de Maïmonide. La tension de l’âme avait pour exutoire des combinaisons d’énigmes subtiles, voire insolubles. Tout frémissant d’un élan de tendresse vers le Saint, béni soit-Il, ils inventaient un nouvel outillage logique dans leurs explications de la parole de Hachem. Leur suprême plaisir était de combiner une réponse aux doutes qui les mettaient à la torture. En vérité, tout un monde de gaîté contenu, tout un monde presque espiègle palpitait dans le jeu subtil de leur pilpoul.

Le pilpoul - cette méthode de raisonnement si caractéristique - né dans les vieilles académies de Babylonie aux premiers siècles de l’ère chrétienne, n’a connu son plein développement qu’à la période d’Europe orientale. Le pilpoul ne vise pas à accumuler des connaissances et à en encombrer la mémoire, mais plutôt à scruter les conséquences et les prémisses de la Loi, à les discuter et à leur donner leur plein épanouissement. Toutes les doctrines nouvelles sont rattachées à l’antique et infaillible flot de la Tradition ; chacun pouvait entamer un débat avec les sages illustres des « jours d’autrefois ». On ne concevait pas de barrière entre le passé et le présent. Si l’on découvrait une divergence d’opinion entre Rabbi Akiba Eiger de Posen, qui vivait au XIXe siècle, et Rabbi Isaac Alfasi, qui vivait au Maroc au XIe siècle, il se trouvait un Polonais du XXe siècle pour démontrer la continuité de l’enseignement traditionnel à travers les nuances, les pays et les âges.

La puissance du pilpoul pénétra même la Kabbale. La dialectique s’unit à la mystique. Les derniers kabbalistes édifièrent, à l’aide des symboles mystiques, des labyrinthes si complexes quels des kabbalistes dotés à la fois de passion mystique et d’acuité intellectuelle pouvaient se risquer à y pénétrer.

Le sens littéral des mots, la ligne droite d’une règle générale, semblaient trop superficiels, trop maigres, trop étroits pour contenir le puissant débordement de leurs esprits. À la lumière du pilpoul, les mots et les concepts subirent une transformation radicale, aussi bien dans leur nature que dans leur pouvoir. L’idée la plus simple, on en découvrait la filiation dans tout un écheveau de concepts où elle se révélait, par mille implications, en relations avec tous les principes. On déduisait ainsi, des lois anciennes, de nouvelles conclusions qui permettaient maintenant de se guider dans des circonstances que les vieux livres n’avaient pas prévues.

Parfois aussi, le pilpoul dégénérait en stérile et gratuite gymnastique cérébrale, ne luttant plus que contre des fantômes, des fantasmagories intellectuelles. Ces déviations amenèrent plusieurs rabbins célèbres à attaquer violemment le principe même du pilpoul. Mais il n’en avait pas moins infusé une vitalité nouvelle à l’étude du Talmud, stimulant l’ingéniosité et l’indépendance d’esprit, encourageant les découvertes sur la bases des idées anciennes. Bien plus, les tempêtes de l’âme, qu’enchaînait une stricte discipline, trouvèrent un libre passage dans cet essor de l’intellect. La pensée s’emplit de vigueur, se chargea de passion. L’esprit fondit le métal des idées talmudiques et en forgea des moules étranges et contournés où la pensée, d’abord décontenancée, perdue, parvenait en fin de compte à retrouver sa route. Ces hommes ignoraient qu’une idée peut être admise une fois pour toutes. Tout devait avoir sa raison, et ils étaient intéressés aux raisons plus qu’aux choses.

Les idées étaient comme des pierres précieuses. La pensée qui les animait était aussi riche de nuances et de finesses que la lumière réfléchie par un prisme et qui s’étale sur tout l’éventail de l’arc-en-ciel. En tournant, ces idées aux multiples facettes répandaient un éclat scintillant qui se modifiait selon que l’idée se présentait dans telle ou telle position face à la lumière de la raison. Cette séduction pleine de grâce, cette étincelante variété d’idées illuminaient l’intelligence, éblouissaient l’œil. Les concepts acquéraient un pouvoir dynamique, une couleur, un sens, qui, à première vue, semblaient n’avoir aucun rapport l’un avec l’autre. Ce n’était pas là une pensée réaliste, pas plus que l’art véritable n’est une copie de la nature, ni les mathématiques une imitation de quelque objet existant dans la réalité.

Il est facile de dénigrer un tel état d’esprit, de mettre en évidence tout ce qui lui manque de sens pratique, de terrestre. Mais quoi de plus noble qu’un esprit dégagé de toute considération matérielle ? L’âme n’est nourrie que par la contemplation de ce qui transcende l’immédiate utilité. Le sens du transcendant est le cœur de toute civilisation, l’essence même de l’humanité. Une culture adonnée à la recherche exclusive de l’ « utilisable » n’est au fond que de la barbarie. Le monde se sustente à ce qui le dépasse.


[1Le Talmud est un corpus de lois, de légendes, de pensées, comprenant, sur la base du texte de la Michna, des comptes rendus de discussions ou Guemara. Sa rédaction fut terminée au Vème siècle.

[2« Le Devoir des Cœurs » de Rabbi Bahya ibn Paqouda (XIe siècle), traduit en français par A. Chouraqui)

[3en yiddish, veut dire « petite pièce » et qui est une petite synagogue (ou un local) utilisée par les hassidim pour la prière et l’étude.

[4Institut scientifique juif

[5Recueil des décisions légales et des commentaires rabbiniques les plus anciens, qui forme le noyau du Talmud.

[6Nom de la Présence divine parmi les hommes ; un des aspects de Hachem, Son inhabitation en nous, partageant notre exil

[7Partie de la dot qui consistait en l’engagement pris par le père de la mariée d’entretenir son gendre pendant un certain nombre d’années après le mariage.

[8Ici et maintenant


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